Sur l’air de : « Qu’est-ce qu’on
attend pour être heureux ? »
de Ray Ventura ; Mars 2003
Qu’est-ce qu’on attend pour les fair’
taire ?
Qu’est-ce qu’on attend ? Qu’ils nous
enterrent,
Ces raffarins, ces sarkozys,
Ces flics, ces keufs et toute la panoplie.
Depuis qu’ils ont repris les rennes,
Les matraques jonglent à perdre haleine,
Les p’tites bavures, ils n’en ont cure,
Qu’est-ce qu’on attend pour les fair’
taire ?
Qu’est-ce qu’on attend pour les fair’
taire ?
Qu’est-ce qu’on attend ? Qu’ils nous
enferment,
Arrestations, puis explusions,
Deviennent chaqu’ jour leurs seul’s
motivations.
Les charters de nouveau en fête,
Tourbillonnent au dessus d’nos têtes,
Remplis d’maliens, ou de roumains,
Qu’est-ce qu’on attend, qu’est-ce qu’on
attend,
Qu’est-ce qu’on attend pour les fair’
taire ?
Qu’est-ce qu’on attend pour les fair’
taire ?
Qu’est-ce qu’on attend ? Qu’ils nous
enterrent,
Les p’tites fractures, les p’tites
tortures,
Aux poulaillers de nouveau s’aventur’.
La prévention n’est plus de mise,
La répression leur seule devise,
Plus d’libertés, d’fraternité,
Qu’est-ce qu’on attend ? Soyons
rebelles.
Qu’est-ce qu’on attend, soyons rebelles.
Qu’est-ce qu’on attend ? Ouvront nos
ailes.
Dans les ruelles, en ribambelles,
Luttons pour que l’état de démantèle.
Cette société, quelle poubelle,
A nous de la rendre plus belle,
En nous battant, contre ces glands.
Il est grand temps, il est grand temps,
Il
est grand temps qu’on se réveille.